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Changement climatique: une dizaine d'indicateurs dans le rouge, alertent des scientifiques de référence - 2025

 

Pour l’année 2024, le réchauffement observé par rapport à l’ère préindustrielle a atteint 1,52°C, dont 1,36°C attribuable à la seule activité humaine.

 

Gaz à effet de serre, élévation du niveau de la mer, seuil de 1,5°C de réchauffement: une dizaine d'indicateurs climatiques clefs sont dans le rouge, alertent une soixantaine de chercheurs de renom dans une vaste étude mondiale parue jeudi 18 juin. «Le réchauffement  d'origine humaine a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,27°C par décennie sur 2015-2024», concluent les scientifiques issus d'institutions prestigieuses. Les émissions de gaz à effet de serre, issus notamment de l'utilisation des énergies fossiles, ont en effet atteint un nouveau record en 2024, à 53 milliards de tonnes de CO2 chaque année en moyenne sur la dernière décennie. Les particules polluantes dans l'air, qui ont un effet refroidissant, ont par ailleurs diminué.

Ce constat, publié dans la revue Earth System Science Data, est le fruit du travail de chercheurs provenant de 17 pays, qui s'appuient sur les méthodes du Giec, le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU, auquel la plupart appartiennent ou ont appartenu. L'intérêt de l'étude est de fournir des indicateurs mis à jour annuellement à partir du rapport du Giec, sans attendre le prochain dans plusieurs années.

La fenêtre se referme

La destruction des forêts tropicales à un niveau record - 2025

 

Les régions tropicales ont en effet perdu l’an dernier 6,7 millions d’hectares de forêt primaire. Pour la première fois, les incendies sont la raison principale des pertes. Le chiffre, «équivaut à la perte de 18 terrains de football par minute», rapporte ce mardi un observatoire de référence.

La destruction des forêts vierges tropicales a atteint l'an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d'une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.

Les régions tropicales ont en effet perdu l'an dernier 6,7 millions d'hectares de forêt primaire, une superficie quasi équivalente à celle du Panama, au plus haut depuis le début de la collecte des données en 2002 par l'observatoire de référence Global Forest Watch, élaboré par le groupe de réflexion américain World Resources Institute (WRI) avec l'université du Maryland. Le chiffre, en hausse de 80% par rapport à 2023, «équivaut à la perte de 18 terrains de football par minute», a souligné Elizabeth Goldman, codirectrice de l'observatoire.

«Une alerte rouge mondiale»

Climat : les cinq records inquiétants d’une année 2024 hors norme

Climat : les cinq records inquiétants d’une année 2024 hors norme

Encore plus chaude que 2023 : le Service changement climatique (C3S) de l’observatoire européen Copernicus confirme ce vendredi 10 janvier que 2024, avec son lot de records et de catastrophes, est bien la première année au-delà de la barre de 1,5°C de réchauffement, la limite à long terme fixée par l’accord de Paris.

Climat : l’année 2024 est la première au-dessus du seuil de 1,5°C de réchauffement

Climat : l’année 2024 est la première au-dessus du seuil de 1,5°C de réchauffement

Le Service changement climatique (C3S) de l’observatoire européen Copernicus a confirmé que 2024 avait été plus chaude que 2023 après un mois de novembre marqué par une succession de typhons dévastateurs et de sécheresses historiques.

Le premier traité pour protéger la haute mer adopté à l'ONU - 2023 Juin 19

Représentant plus de 60% des océans, les eaux internationales ont longtemps été ignorées dans le combat environnemental.

Les États membres de l'ONU ont adopté lundi 19 juin le premier traité international pour protéger la haute mer, un accord capital pour contrecarrer les menaces qui pèsent sur l'océan et sa bonne santé, vitale aussi pour l'humanité. «L'accord est adopté», a déclaré la présidente de la conférence Rena Lee sous les applaudissements, après l'adoption par consensus. «L'océan est la force vitale de notre planète. Aujourd'hui, vous avez insufflé une nouvelle vie et un nouvel espoir pour que l'océan ait une chance de se battre», a commenté le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, saluant une «réussite historique».

Malgré l'adoption, la Russie a pris ses «distances» du consensus, qualifiant certains éléments du texte «totalement inacceptables». En mars, après plus de quinze années de discussions, dont quatre années de négociations formelles, les États membres avaient enfin réussi à se mettre d'accord, à l'issue de deux nouvelles semaines de négociations marathon, troisième «dernière» session en un an. Le texte, alors gelé sur le fond, a depuis été passé au crible des services juridiques et traduit pour être disponible dans les six langues officielles de l'ONU.

Les glaciers de l'Himalaya fondent à un rythme sans précédent - 2023

Les glaciers de l'Himalaya fondent à un rythme sans précédent en raison du changement climatique et menacent l'approvisionnement en eau de près de deux milliards de personnes, selon une étude scientifique publiée mardi 20 juin. Entre 2011 et 2020, les glaciers ont fondu 65% plus vite que lors de la décennie précédente, indique cette étude de l'International Centre for Integrated Mountain Development (ICIMOD). «Avec le réchauffement, la glace va fondre, c'était prévisible. Mais ce qui est inattendu et très inquiétant, c'est la vitesse», a déclaré à l'AFP l'auteur principal de l'étude, Philippus Wester. «Cela va beaucoup plus vite que ce que nous pensions», a-t-il affirmé.

Les glaciers de la région de l'Hindu Kush et de l'Himalaya sont une source d'eau cruciale pour environ 240 millions d'habitants dans les régions montagneuses, ainsi que pour 1,65 milliard d'autres personnes dans les vallées en contrebas, indique le rapport. Si l'on se base sur les trajectoires d'émissions actuelles, les glaciers pourraient perdre jusqu'à 80% de leur volume actuel d'ici la fin du siècle, a estimé l'ICIMOD, une organisation intergouvernementale basée au Népal et dont les pays membres sont aussi l'Afghanistan, le Bangladesh, le Bhoutan, la Chine, l'Inde, la Birmanie et le Pakistan.

Des milliards de personnes à travers le monde dépendent des espèces sauvages, selon un rapport de l'ONU

Des milliards de personnes à travers le monde dépendent des espèces sauvages, selon un rapport de l'ONU - 2022

La surexploitation d'espèces sauvages - animaux terrestres, poissons, algues, champignons, plantes ou encore arbres- menace le bien-être de milliards d'êtres humains, dévoile vendredi 8 juillet un rapport de l'ONU, qui donne des pistes pour un usage plus durable et met en valeur les savoirs des peuples autochtones.

Des milliards de personnes dans le monde, aussi bien dans les pays développés qu'en développement, «dépendent et bénéficient de l'utilisation d'espèces sauvages pour leur alimentation, la médecine, l'énergie, leurs revenus et à beaucoup d'autres fins», relèvent les experts biodiversité de l'ONU, l'IPBES.

En 2019, l'IPBES révélait dans une évaluation mondiale qu'un million d'espèces étaient menacées d'extinction, une des principales raisons étant leur exploitation par les humains. Dans ce nouveau rapport, 85 experts des sciences sociales et naturelles et des tenants de savoirs locaux et indigènes ont passé en revue 6200 sources.

La crise de la biodiversité.

La crise de la biodiversité.

On pense que la perte d'espèces et d'habitats présente autant de danger pour la vie sur Terre que le réchauffement climatique. L'ONU avertit qu'un million d'espèces végétales et animales sont menacées d'extinction dans les prochaines décennies à moins qu'une action rapide ne soit entreprise maintenant.

L'extinction fait partie du processus évolutif - certaines espèces meurent à mesure que d'autres évoluent. Le problème est que les espèces disparaissent actuellement beaucoup plus rapidement que d'habitude dans l'histoire de l'évolution. Les scientifiques estiment que l'extinction des espèces se produit entre 1 000 et 10 000 fois plus rapidement que le "taux de fond" normal. Ils avertissent que le monde connaît un événement d'extinction d'une ampleur comparable à la catastrophe qui a vu les dinosaures anéantis.

Cela est important car la biodiversité sous-tend une grande partie du fonctionnement du monde naturel - de la nourriture que nous mangeons à l'air que nous respirons et à l'eau que nous buvons. Il nous aide également à nous protéger de la pollution, des inondations et de la dégradation du climat.

Mais les négociations de l'ONU pour endiguer la vague d'extinctions à Genève au début de cette année se sont soldées par une impasse. Cette semaine, les délégués se réunissent à Nairobi pour tenter de relancer les pourparlers. L'objectif est de convenir de 21 objectifs, dont la protection d'au moins 30 % des terres et des mers du monde d'ici 2030.

Il ne reste que 10 marsouins du Pacifique. Mais sauver l'espèce est encore possible

On les croyait condamnés à l'extinction : les marsouins du Pacifique sont aujourd'hui l'espèce de mammifères marins la plus menacée. Et pour cause, les scientifiques estiment qu'il n'en reste que dix environ dans les eaux du golfe de Californie.

Les scientifiques estiment qu'il ne reste qu'environ dix marsouins du Pacifique dans les eaux du golfe de Californie.

Face à ce constat, beaucoup estimaient que cet animal ne pourrait jamais s'en remettre. En cause, la consanguinité forcée des futures progénitures. Mais cette théorie est aujourd'hui contredite par une nouvelle étude, publiée jeudi dans la prestigieuse revue Science. Malgré leur faible nombre, les marsouins ne sont pas voués à disparaître pour des raisons génétiques, assure-t-elle. Du moins à une condition: que les pratiques de pêche à l'origine de leur déclin cessent complètement.

«Nous essayons d'aller à l'encontre de cette idée qu'il n'y a aucun espoir, qu'il n'y a rien que nous puissions faire pour les sauver», a déclaré à l'AFP Jacqueline Robinson, auteure principale de l'étude et chercheuse à l'Université de Californie à San Francisco. La campagne pour la survie de cette espèce mobilise notamment l'acteur Leonardo di Caprio, et est devenue un enjeu diplomatique, les États-Unis faisant pression sur le Mexique.

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